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Nourriture pour chat : comment bien choisir ?

Article publié le mercredi 30 juillet 2025 dans la catégorie Animaux.
Nourriture pour chat : comment bien choisir ?
 

On a tous connu ce moment devant le rayon animalerie : des boîtes, des croquettes, des étiquettes impossibles à décrypter. On voudrait juste bien faire, mais ça se complique vite. Comment savoir ce qui convient vraiment à notre chat ? Pas de panique : on démêle tout ça ensemble, histoire de choisir sans stress.

Les bases à connaître (et celles qu’on oublie trop vite)

Si nos compagnons ressemblaient à des mini-tigres, on ne remplirait que des gamelles de viande rouge, et puis basta. Mais dans les lofts du centre-ville, le régime se complexifie. Premier impératif : ne jamais se laisser duper par la poésie marketing sur l’emballage. Un chat est un carnivore strict. Protéines animales identifiables en premier ingrédient, sinon rien. Le piège ? Les noms flous (« viandes et sous-produits animaux »), bien trop fréquents. Pour faire simple : recherchez toujours une mention explicite — poulet, dinde, saumon sont des alliés du quotidien.

Sur la ligne suivante, on guette la part de protéines. Les spécialistes conseillent un minimum de 26 à 30% sur la matière sèche pour un adulte. Certains vont jusqu’à viser 40% afin d’assurer la masse musculaire et une énergie qui ne faiblit pas, même pour les vieux acrobates du salon. Soyons clairs : rien n’égale la taurine issue de viande ou de poisson. Détail à ne pas négliger : c’est cette molécule qui protège cœur et yeux. Aucune végétation, aussi « green » soit-elle, ne comblera ce manque.

Croquettes, pâtée : stop au faux duel

On lit partout qu’il faut « choisir son camp » entre sec et humide. Voilà un débat digne d’une mauvaise émission TV, où chacun campe sur ses positions. En vrai ? Les deux formats forment souvent le duo gagnant. Les croquettes sont pratiques (gamelle autonome, stockage facile) et nettoient un peu les dents. Mais, revers de la médaille, elles dessèchent rapidement nos animaux les moins portés sur la gamelle d’eau. La pâtée, elle, explose le compteur d’hydratation (jusqu’à 80% d’humidité), séduit les papilles et rassasie mieux. Mais les boîtes se conservent mal et coûtent vite un bras.

Vous l’avez compris : l’association croquette chat + pâtée, dite « bi-nutrition », a conquis bien des vétérinaires. Elle équilibre hydratation, appétence et mâchonnage. Vous redoutez la monotonie ? Misez sur la variété tout en surveillant les compositions. L’astuce des experts : viser 2/3 croquettes, 1/3 pâtée en moyenne.

Lire entre les lignes — vraiment

Quelques pièges attendent les néophytes. D’abord, la tentation du « sans céréales » vire parfois au gadget. Oui, réduire le maïs ou le blé évite les excès de glucides, mais gare aux dérives : certains produits compensent par des pommes de terre ou pois, pas toujours digestes en grande quantité. Armez-vous aussi de patience devant les additifs artificiels, colorants, sucres. Ceux-là n’apportent rien de bon.

Faites ensuite la chasse aux sous-produits animaux non spécifiés et limitez les glucides à la portion congrue. Enfin, l’âge considéré simplifie bien la sélection : chaton, adulte, senior, stérilisé… Chacun ses besoins, chacune sa croquette. Si votre poilu connaît des galères de digestion ou d’urines, ciblez des formules sur-mesure, adaptées à ses fragilités.

Les erreurs (presque) partout : éviter le hors-piste

Les gourmets urbains aiment tester. Un chat, c’est l’alimentaire plus que l’aventure. Trop d’expérimentations ou des repas improvisés risquent troubles digestifs, carences ou surpoids. Le lait de vache ? Trop riche en lactose, direction diarrhées garanties. Les restes d’œuf cru ? Plus risqué qu’utilisable, à cause d’une protéine qui bloque la bonne absorption de nutriments essentiels. Quant aux sucreries type chocolat ou aliments « light » édulcorés (xylitol : dangereux en quelques grammes), la toxicité n’est plus à prouver. Faites alors très attention à la nourriture pour chat pour éviter les soucis.

Pourquoi rappeler ces fondamentaux ? Parce que la réalité urbaine invite souvent aux raccourcis : « il mange comme moi, il saura bien gérer ». Impensable : un chat ne compense pas, il subit — silencieusement.

Les indispensables selon l’âge, l’énergie et l’esprit de clan

Les besoins varient du tout au tout entre un chaton acrobate, un senior philosophe ou un adulte peu sportif. À la croissance ou à la vieillesse, plus de protéines sont nécessaires, et la vigilance sur la digestibilité doit redoubler. La vie d’intérieur favorise le surpoids : là, diminuer légèrement les calories, augmenter l’apport en fibres et (parfois) choisir des croquettes « light » aide à limiter l’embonpoint. Le félin stérilisé a lui aussi des besoins spécifiques, tout comme le matou qui explore terrasses et balcons en quête de nouveaux territoires.



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